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Sondage d’Aon : Intérêt accru pour l’investissement responsable au Canada
Perspectives Aon

Sondage d’Aon : Intérêt accru pour l’investissement responsable au Canada

 

Aon a publié les résultats de son sondage 2019 Perspectives mondiales sur l’investissement responsable, qui a révélé une nette amélioration de l’importance de l’investissement responsable (IR) parmi les investisseurs institutionnels, dans tous les pays, et pour toutes les catégories et tailles d’entreprise.
 
D’après le sondage mené auprès de près de 230 professionnels de l’investissement dans le monde, 85 % d’entre eux estiment que l’investissement responsable est important pour leur organisation, contre 68 % en 2018.
 
Cette croissance a touché tous les types d’investisseurs institutionnels, y compris les régimes de retraite d’entreprise, les régimes de retraite publics, les fonds de dotation et les fondations, ainsi que les régimes à cotisations déterminées. La hausse du nombre d’investisseurs qui pensent que l’IR est à tout le moins assez important est comme suit, par région :
 

  • Royaume-Uni : 87 %, en hausse de 66 % par rapport à 2018
  • États-Unis : 78 %, en hausse de 57 % par rapport à 2018
  • Canada : 78 %, en hausse de 68 % par rapport à 2018
  • Europe continentale : 85 %, en hausse de 80 % par rapport à 2018
 
Les investisseurs institutionnels canadiens se tournent vers l’IR
Au Canada, où la tendance à la réglementation régissant les ESG a certes été plus lente qu’en Europe, la croissance de l’intérêt pour l’investissement responsable et pour sa mise en œuvre est encore assez évidente. Le pourcentage d’investisseurs institutionnels canadiens qui estiment que l’IR est « très important » pour leur organisation a bondi de cinq points de pourcentage dans le sondage de cette année, selon Calum Mackenzie, directeur des investissements au Canada chez Aon. 
 
« Les comités de placement ont fait progresser les préoccupations vis-à-vis de l’ESG et il s’agit de plus en plus d’une partie importante des considérations de risque d’investissement pour les institutions de différentes tailles, origines et complexité, explique M. Mackenzie. Disposer d’une politique et d’un engagement cohérents envers les facteurs ESG devient une exigence de base pour les investisseurs institutionnels. En fait, les investisseurs demandent de plus en plus à Aon d’examiner attentivement leurs stratégies pour s’assurer que les facteurs ESG soient intégrés dans leur processus d’investissement. »
 
Les principales constatations canadiennes tirées du rapport 2019 Perspectives mondiales sur l’investissement responsable sont les suivantes :
  • Trente-huit pour cent des répondants du Canada ont déjà une politique d’IR en place.
  • À l’échelle mondiale, 29 % des répondants ont indiqué que la motivation première pour s’engager dans l’investissement responsable était d’influer sur des enjeux mondiaux comme les changements climatiques, la diversité ou la justice sociale, mais seuls 8 % des investisseurs canadiens ont indiqué que l’incidence mondiale était un facteur motivant de l’IR.
  • Au Canada, où la réaction réglementaire a été considérablement plus lente et plus tiède qu’en Europe, seuls 8 % des répondants ont indiqué que la réglementation motivait leurs actions d’IR. Environ 30 % des investisseurs canadiens optent pour une approche réglementaire attentiste.
  • Les répondants canadiens étaient les moins susceptibles d’avoir fait des investissements responsables de quelque nature que ce soit, 52 % d’entre eux ayant déclaré qu’ils ne comptaient aucun investissement responsable proactif dans leur portefeuille.

 
Le rapport sur le sondage 2019 Perspectives mondiales sur l’investissement responsable est disponible ici (en anglais).