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Benchmark des avantages sociaux en Europe

Benchmark des avantages sociaux en Europe

Les deux rapports comparatifs sur les avantages sociaux en Europe sont issus d’une enquête européenne menée dans 10 pays auprès de salariés. Ces études permettent un éclairage du point de vue des salariés et donne des pistes d’amélioration sur la communication sociale en entreprise.

Synthèse du rapport « Relever le défi des retraites en Europe : attente des salariés versus la réalité »

  • Quatre questions préoccupent les salariés de l’Union Européenne lorsqu’ils pensent à la retraite :
    – savoir s’ils ont suffisamment cotisé à leur régime de retraite,
    – l’état de leur santé,
    – la perspective d’une baisse de leur niveau de vie
    – la peur que l’inflation anéantisse leurs économies.
    L’importance de chacune de ces quatre préoccupations varie largement d’un pays de l’UE à l’autre.
  • L’inadéquation est générale (mais à nouveau variable) entre le revenu prévu et les besoins estimés à la retraite. Dans tous les pays sondés, plus des trois quarts des salariés pensent avoir besoin de 60 % ou plus de leur salaire actuel pour avoir une retraite confortable, mais à peine plus d’un tiers pense que ceci est réalisable.
  • L’européen moyen pense qu’il devra disposer à sa retraite de 74 % de son salaire annuel pour vivre confortablement - mais qu’il ne percevra en fait que 57 % de son salaire comme revenu de retraite.
  • Les comportements envers l’épargne-retraite varient largement dans les 10 pays étudiés, des différences considérables apparaissant entre, par exemple, l’intérêt porté par les personnes interrogées pour les retraites et leur compréhension des incitations fiscales à épargner.
  • La plupart des salariés européens s’attendent désormais à travailler au-delà de l’âge officiel de la retraite. Les employeurs doivent prendre en compte une main d’oeuvre vieillissante.
  • Plus d’un tiers des Européens (34 %) déclarent qu’ils approuvent le recul de l’âge minimum de la retraite d’État dans leur pays et qu’ils s’attendaient à ce report.
  • Parmi les répondants qui prévoient de travailler au-delà de l’âge officiel de la retraite, plus des deux tiers pensent qu’ils travailleront encore deux ans ou plus, la majorité d’entre eux supposant qu’ils travailleront deux à cinq années supplémentaires.
  • Cependant, 29 % affirment qu’ils préféreraient cesser de travailler plus tôt et toucher un revenu inférieur, et 26 % se constitueront eux-mêmes une épargne retraite supplémentaire pour prendre leur retraite à l’âge qu’ils ont initialement prévu.
  • Près d’un quart (24 %) des personnes vivant en Europe affirment être « réellement intéressées » par leur plan d’épargne retraite.
  • A l’inverse une personne sur 20 résidant en Europe ne prévoit pas d’épargner sur un plan épargne retraite et, au lieu de cela, vivra de prestations versées par l’Etat.
  • 7 % pensent que les plans épargne retraite sont «une escroquerie».
  • Presque 40 % des Européens déclarent que leur employeur propose un plan d’épargne retraite.

Synthèse du rapport « Avantages sociaux : trouver le bon mix »

  • Alors que l’Europe sort de la récession, de nombreux salariés envisagent de changer d’emploi. Les avantages sociaux, tels que les plans de retraite et la couverture frais de santé, joueront un rôle clé dans leur décision.
  • Les résultats de l’enquête montrent que le juste équilibre entre le salaire et les avantages sociaux varie selon les pays. Au regard de cette disparité géographique, les entreprises présentes à l’international ont tout intérêt à prévoir une certaine souplesse dans les avantages qu’elles proposent à leurs salariés.
  • Si les différents avantages suscitent un engouement variable parmi les salariés dans les 10 pays couverts par l’enquête, les plans d’épargne retraite ont la préférence des salariés lorsqu’on leur demande quels avantages ils seraient prêts à échanger contre une partie de leur salaire.
  • Près d’un cinquième des salariés interrogés indiquent qu’ils ont augmenté leurs versements d’épargne retraite. C’est particulièrement le cas au Royaume-Uni et en Allemagne.
  • Un quart des salariés ont déclaré qu’ils n’avaient pas de plan d’épargne retraite.
  • Une meilleure protection financière apparaît comme le deuxième avantage préféré des salariés : plus d’un tiers d’entre eux ont indiqué qu’ils étaient prêts à échanger une partie de leur salaire contre une couverture frais de santé d’entreprise.
  • Une forte proportion de salariés ne savent pas si leur employeur propose une couverture frais de santé. La même incertitude a été constatée en ce qui concerne les plans d’assurance vie.
  • En ce qui concerne les avantages «à la carte», les plus prisés sont la prise en charge de formations par l’employeur et les services de garde d’enfants.
  • Les avantages «à la carte» les moins prisés sont les téléphones portables et les invitations à des manifestations sportives et autres spectacles, bien que l’on constate une forte disparité à ce sujet entre les pays.
  • L’importance des arrêts maladie varie fortement selon les pays. Il est à noter que dans certains pays, les salariés peuvent prendre des congés « pour convenance personnelle » pour régler leurs problèmes personnels et familiaux.
  • Pour toute entreprise soucieuse de développer des stratégies lui permettant de conserver ses salariés ou d’attirer de nouveaux collaborateurs, les avantages sociaux font partie intégrante de l’équation. Il ressort toutefois de l’enquête que les employeurs ne communiquent pas suffisamment sur les avantages qu’ils offrent à leurs salariés. Une proportion importante de répondants dans chaque pays ne connaissait pas les avantages offerts par leur employeur, ni la valeur de ces avantages.

 

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